Les Porcs T1 - Les Porcs
Le premier tome (1000 pages) couvre les années 1999 à 2010, de la première rencontre Dieudonné-Nabe au clash Soral-Nabe. Il contient 319 courts chapitres. Cette sorte de chronique pamphlétaire et autobiographique (mais autobiographique a minima) raconte la montée du conspirationnisme en France à travers le regard de Marc-Édouard Nabe sur les acteurs de ce mouvement qui l'ont fréquenté durant les années 2000. On y croise, entre autres, les figures d'Alain Soral, de Dieudonné, de Thierry Meyssan, de Robert Faurisson, de Paul-Éric Blanrue et de Salim Laïbi... À travers leurs agissements, ces personnages des Porcs apportent chacun une voix au concert général du complotisme. En outre, des descriptions détaillées et analysées des émissions de télévision de Thierry Ardisson, de Laurent Ruquier, de Catherine Barma ou de Frédéric Taddeï, sont présentes dans le livre pour illustrer la bascule du monde des médias dans le monde d’Internet.
Les évènements des années 2000, comme le 11-Septembre, la guerre en Irak, la capture de Saddam Hussein, son procès et son exécution, les émeutes en banlieue en France, le terrorisme post-Bush en Irak, le projet de bombe en Iran, l’affaire Siné, la liste antisioniste, etc. sont autant analysés que les spectacles de Dieudonné et l’activisme pro-FN d’Alain Soral. Sur le plan personnel, il y a aussi les propres expériences de Nabe, par exemple sa collaboration avec le webmaster Salim Laïbi, et éditoriale avec Yves Loffredo, son rapprochement avec Houria Houteldja, sa rencontre avec Tariq Ramadan, sa rupture avec Yann Moix...
Les Porcs obéissent au seul critère de l’absolue vérité des faits et de leur chronologie e¬te. En ce sens, Nabe dira que Les Porcs, où tout est vrai et semble faux, sont le contraire de L’Homme qui arrêta d’écrire (2010) où tout était faux et semblait vrai.
Sur le plan de l’écriture, Les Porcs sont encore différents des derniers gros livres de Nabe (L’Homme qui arrêta d’écrire, Alain Zannini) : le langage, adapté au sujet, intègre une richesse informative ramassée à l’intérieur même d’une grammaire travaillée. C’est ce qui donne à la lecture en plus de la brièveté des chapitres la sensation d’une grande fluidité rhétorique.
Plusieurs fois l’auteur a annoncé un deuxième, puis un troisième tome, qui chacun feront mille pages, pour venir à bout de cette saga sur le complotisme que l’écrivain a été sans doute le premier à repérer (en 2007) comme étant le premier fléau mondial du troisième millénaire.
(Source : http://WikiNabia.com)