La villégiature
Loin de n’être qu’une ébauche, cette pièce – jusque-là inédite en français – précède de cinq ans (1756) la célèbre « trilogie de la villégiature ». Goldoni dépeint, de manière presque impressionniste, les activités quotidiennes d’un groupe de nobles dans une maison de campagne. On joue, on lit, on se promène, les messieurs courtisent les paysannes du domaine, tandis que les dames, flanquées de leurs chevaliers servants, disputent de courtoisie et de servitude amoureuse.