La locandiera / Arlequin, valet de deux maîtres
Arlequin, valet de deux maîtres
Pantalon, un bon et riche bourgeois vénitien, avare et mal embouché, a promis sa fille Clarice à un noble Turinois, Federigo Rasponi. Mais ce dernier vient d’être tué par l’amant de sa soeur, Florindo Aretusi, fier-à-bras nerveux du fleuret, parce qu’il s’opposait à leur amour.
Obligé de fuir sa ville de Turin dont il a été banni après le meurtre, Florindo s’est réfugié à Venise. Tout irait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes si un diable de valet, répondant au nom d’Arlequin, ne surgissait dans la maison de Pantalon pour annoncer la venue de son maître, un certain… Federigo Rasponi, venu réclamer la main de sa promise.
-http://leboudoirdemeloe.co.uk/2011/02/04/goldoni-carlo-arlequin-serviteur-de-deux-maitres/-
La locandiera
Cette pièce est constituée de trois actes. Elle conte l’histoire de Mirandolina qui se joue et se fait aimer de tous les hommes qui viennent dans son auberge. Entre autres, le marquis de Forlipopoli et le Comte d'Albafiorita se chamaillent et se concurrencent pour ses faveurs, participant à l'effet de comique. Pourtant, le Chevalier, homme sexiste et misogyne va lui résister. Mirandolina va alors se mettre au défi de le séduire. À la fin de la pièce Mirandolina épouse le valet, Fabrice conformément à la demande de son père lors de sa mort et en partie pour échapper aux avances du Chevalier.
-wikipédia-
MIRANDOLINE, seule. Tous ceux qui descendent dans cette auberge s'amourachent de moi, oui tous, tous jouent les amoureux transis, et je ne compte plus tous ceux qui me proposent tout de go de les épouser. Et voilà ce Chevalier, cet ours mal léché, qui me traite sans ménagement ! [...] C'est l'ennemi des femmes ? Il ne peut les voir ? Pauvre fou ! Il n'a sans doute pas encore trouvé celle qui saura s'y prendre. Mais il la trouvera. Il la trouvera. Qui sait s'il ne l'a pas déjà trouvée ? C'est justement avec des individus comme lui que je me pique au jeu. Ceux qui me courent après ont vite fait de m'ennuyer. La noblesse, ça n'est pas pour moi. La richesse, je l'estime mais pas plus que ça. Tout mon plaisir consiste à me voir servie, courtisée, adorée. C'est là mon point faible, et c'est celui de presque toutes les femmes. Me marier ? Je n'y songe même pas! Je n'ai besoin de personne. Je vis honnêtement, et je savoure ma liberté. Je commerce avec tout le monde mais je ne m'éprends jamais de personne. J'entends bien me moquer de toutes ces caricatures d'amoureux transis et j'entends user de tout mon art pour vaincre, abattre et briser ces coeurs barbares et insensibles qui sont nos ennemis à nous autres femmes qui sommes ce que la bonne mère nature a produit de meilleur au monde.