Le Théâtre en liberté
La première édition du Théâtre en liberté de Victor Hugo, tel qu'il le concevait à la fin de son exil, en 1869. Quatre drames et cinq comédies, en prose ou en vers, injouables alors à cause de la censure, mais qui tous l'ont été depuis.
De la fantaisie la plus débridée (La Forêt mouillée) au réalisme le plus minutieux (L'Intervention). Du grotesque d'un tyran (Mangeront-ils ?) à la folie meurtrière du fanatisme religieux (Torquemada).
Tous les âges, toutes les classes de la société : des aristocrates aux S.D.F. (Mille francs de récompense). La révolte d'un peuple (L'Epée) et celle d'une femme (la seconde des Deux Trouvailles de Gallus).
Entre Shakespeare et Brecht, la série de pièces la plus géniale du répertoire dramatique universel. Ce volume contient aussi : Les Gueux, Gabonus, Sur la lisière d'un bois, Être aimé.
Édition complète présentée et annotée par Arnaud Laster. La première édition du "Théâtre en liberté" de Victor Hugo, tel qu'il l'a conçu à la fin de son exil, en 1869 : cinq drames et cinq comédies, en prose ou en vers, injouables alors à cause de la censure, mais parfaitement susceptibles d'être mis en scène et dont plusieurs l'ont été, avec talent, près d'un siècle plus tard (entre autres, par Hubert Gignoux, Patrice Chéreau, René Loyon, Benno Besson et, à la télévision, par Jean Kerchbron). De la fantaisie la plus débridée ("La Forêt mouillée") au réalisme le plus minutieux ("L'Intervention"). Du grotesque d'un tyran ("Mangeront-ils?") à la folie meurtrière du fanatisme religieux ("Torquemada"). Toutes les classes de la société : des aristocrates aux S.D.F. ("Mille francs de récompense"). Tous les âges : de un à cent ans. La révolte d'un peuple ("L'Épée") et celle d'une femme (la seconde des "Deux Trouvailles de Gallus). Entre Shakespeare et Brecht, la série de pièces la plus étonnante du répertoire dramatique universel. C'est donc un théâtre novateur : l'auteur s'y est libéré de toute contrainte, de la scène de son temps, comme de la politique, parce que lui-même, dans son exil, est libre. Il rédige ces pièces après deux travaux colossaux, "Les Misérables" et "William Shakespeare". Comme il l'indique en 1869 à son éditeur Albert Lacroix : "Ce sont des comédies où l'on meurt ("Mangeront-ils ?"), des tragédies où l'on ne meurt pas ("Slagistri" qui devient "L'Épée").