Confiance met en scène un quatuor composé de deux jeunes amis fortunés, l'un artiste, l'autre physicien, et de deux jeunes filles à marier, l'une mystérieuse et « compliquée », l'autre coquette et volubile. Viennent s'ajouter au groupe une mère entremetteuse et un parasite, l'amant virtuel. Entre Sienne, Baden-Baden, New York et Paris, dans l'atmosphère bergmanienne des Sourires d'une nuit d'été, les quatre jeunes gens jouent leur partie badine, flirtent, s'étudient, s'évaluent, se poursuivent, se fuient.

Gordon aime l'énigmatique Angela, qui croit pouvoir l'épouser pour son argent, mais finalement le refuse. Bernard médit d'Angela, le sphinx, et découvre trois ans plus tard qu'il en est follement amoureux. Gordon devient le mari de Blanche, la coquette, mais se lamente sur le malheur d'avoir épousé une sotte et, en se lamentant, se voit révéler la passion qu'il éprouve pour sa femme [...]. Tout finit dans la réconciliation générale et dans une paix anodine, comme il arrive rarement dans les romans de James.