Sur les chemins de la peur
Plusieurs points communs rassemblent ici les trois récits inédits qui composent ce recueil. D'abord, même s'ils sont signés sous le pseudonyme de John Flanders, on y retrouvera la marque évidente de Jean Ray et, c'est vainement, que l'on y cherchera les ombres d'Harry Dickson ou d'Edmund Bell... Ensuite, le cadre de l'angoisse et de la peur demeure cette Angleterre victorienne chère à l'auteur : ces décors à la Dickens ou à la Stevenson, ces brumes épaisses et ces forêts profondes, ces notables corrompus et impitoyables face à la détresse des démunis et à la misère du siècle... Enfin - et peut-être surtout -, c'est ce jeu des masques, des faux-semblants et de la dissimulation qui caractérise tant l'oeuvre de Jean Ray/John Flanders. Trois textes à découvrir pour éclairer, s'il en est encore besoin, le génie du Maître du fantastique...