La neuvaine d'épouvante
La neuvaine d'épouvante », « La statue assassinée », « Le carrefour de la lune rousse », « La jonque noire », « Le nègre de l'ascenseur », « L'aventure espagnole », six contes fantastiques d'aventure, de mystère et d'épouvante qui n'avaient été publiés jusqu'à ce jour que pour le seul public belge et qui ont la particularité d'avoir été écrits directement en français par John Flanders dont on sait que l'essentiel de l'œuvre fut écrite en néerlandais.
Ici, comme dans tout écrit de John Flanders (même dans les textes mineurs), le charme joue : celui de l'écriture, comme celui des signes qui définissent son univers. « Pour lui, tout est leurre : ce qui tombe sous le sens n'est pas la réalité. La réalité se situe au-delà des apparences, derrière, plus loin, à côté, en dessous, dans des zones mystérieuses. Qu'y a-t-il derrière les façades de ces vieilles maisons flamandes ? Qui sont au juste ces gens qu'on aperçoit dans les rues, les cafés, ces commerçants dans leur minuscule boutique ? Mais que font-ils ? Aller à la rencontre de cette autre réalité, la réalité nue, dépouillée de ses apprêts, c'est découvrir l'épouvante. Nécessairement. » (Jean-Baptiste Baronian).