La décade prodigieuse
-1948- Ten Days' Wonder
4e Chronique de Wrightsville
L'appel d'Howard Van Horn émeut Ellery Queen : le jeune homme souffre d'amnésie, il a besoin de son ami, il l'invite dans la propriété familiale. La Nouvelle-Angleterre est si belle et si paisible...
Peut-être, mais ce n'est pas la paix qui règne dans la riche demeure : entre Diedrich Van Horn, le puissant industriel, Sally, sa seconde et très jeune femme et Howard lui-même semble se jouer une partie feutrée et dangereuse. Bientôt la tension monte encore : des bijoux sont volés, des lettres disparaissent, un maître chanteur menace...
Jusqu'au soir du crime où Ellery Queen, qui n'a cessé d'être aux aguets, croit deviner le coupable. Tous les indices le désignent.
Et s'ils le désignaient trop bien ? Mais alors quel cerveau diabolique a-t-il conçu cette machination ?
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Quel remords provoque chez le jeune sculpteur Howard Van Horn ces crises d'amnésie qui l'affolent parce qu'il craint d'être un meurtrier involontaire ? La jeunesse et la beauté de Sally, sa belle-mère, la personnalité extraordinaire de Diedrich, son père, suggèrent à Ellery Queen qu'il appelle à son aide une réponse toute classique. Comme est classique le chantage dont Sally et Howard sont victimes au lendemain de l'arrivée d'Ellery - classique encore le vol commis par Howard pour museler le maître chanteur, et banale la nouvelle demande d'argent de ce dernier. La suite, par contre, se révèle étrangement séduisante - pour un amateur d'énigmes complexes comme Ellery et voilà comment, par le fil conducteur de la psychanalyse et l'enchaînement tragique d'un péché qui en 'entraîne un autre, Ellery Queen tombe dans le piège de la décade prodigieuse - sa plus belle déduction... et sa plus grande défaite.
Source : Le Livre de Poche, LGF