Troïlus et Cressida
Le péché d’orgueil dans l’oeuvre de Shakespeare peut être à l’origine des tempêtes, des éclipses, un déchaînement dans les éléments. Mais le monde ne déploie plus ses décors dans Troïlus et Cressida. Il n’y a ni feu, ni air, ni eau, ni terre. La mer n’est plus que le lieu d’échanges commerciaux. L’enveloppe sécurisante des éléments semble s’être déjà dissoute et l’homme seul avec lui-même subit les conséquences du mal qu’il génère en lui-même.