Le temps des assassins
Pourquoi, je me le demande, ce culte que je voue à Rimbaud, à l'exclusion de tous autres écrivains ? Je ne suis pas un fervent de l'adolescence, ni ne feins de croire qu'il est aussi grand écrivain que certains que je pourrais nommer. Mais il y a quelque chose en lui qui me touche comme ne le peut l'œuvre d'aucun autre.» Tel est l'aveu de Miller au début de cet essai. Pourtant cette découverte, il l'a longtemps différée, se méfiant de ce «mauvais génie». C'est à Paris en 1932 qu'Anaïs Nin le persuade de surmonter ses réticences et de se plonger dans la lecture du Bateau ivre. Cela bouleverse sa vie.
Au-delà de l'affinité troublante, du parallélisme des œuvres, Miller nous convie à une foudroyante leçon de littérature.
4ème de couverture