Aquarelles
Si l'écriture est nécessaire à Henry Miller, l'aquarelle lui est un bonheur facile. Lui qui n'était «pas contraint de peindre pour vivre» et qui ne s'est jamais pris au sérieux savait bien qu'il n'était pas un «vrai» peintre. Voir ses tableaux atteindre les deux mille dollars, dans les années 70, le faisait rire sans fausse modestie. Dans Aquarelles, qui se présente comme une longue lettre à Emil Schnellock, le copain de lycée retrouvé par hasard, Miller fait part de ses trouvailles, de ses progrès en peinture, et de ses lectures du moment. Jusqu'ici inédit en français, ce petit livre révèle un aspect méconnu de Miller et de son génie créateur.