La seconde victoire
Il y a bien longtemps qu'un romancier ne nous avait donné une oeuvre aussi proche de la véritable vision chrétienne du monde. La charité solidement étayée par la foi et l'espérance illumine vraiment le récit... Faut-il le rappeler ? Il ne s'agit pas d'un traité de morale, mais d'un roman, et d'un roman fort romanesque et plaisant à lire. (André Fontaine, Le Monde)
On songera à Bernanos dont les figures de prêtres paraissent un peu théoriques par rapport à celles de Morris L. West. L'écrivain australien a une vue pénétrante des êtres. Cet "Avocat du diable -dont Erskine Caldwell a dit qu'il était un livre "d'une violence mortelle"- est aussi l'un des rares ouvrages qui réconcilient l'homme avec la création. (Maurice Chavarges, France-Observateur)
...Roman de classe, où un rare mélange d'humour et de force sait traduire une réalité à la fois profane et religieuse, quotidienne et éternelle. (Luc Estang, Le Figaro Littéraire)
...Un livre passionnant dans la mesure où il évoque la vie quotidienne d'un pays et nous livre l'image des hommes et des femmes de ce pays. Sa dénonciation de la misère et de la superstition est d'une violence qui ne s'oublie pas. L'auteur -qui est Australien- a beaucoup de talent. (Jeannine Parrot, Les Lettres Françaises)
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La guerre vient de finir. Un officier anglais, Mark Hanlon, se rend en Autriche où il doit prendre le commandement des troupes d'occupation cantonnées dans le secteur de Bad Quellenberg. En cours de route, son chauffeur est tué par un skieur en uniforme de l'armée autrichienne.
Retrouver le coupable semble facile : il porte au visage une balafre caractéristique et sa connaissance des moindres accidents de terrain prouve que ce fou est un enfant du pays. Or malgré la crainte des représailles, il se heurte dans ses recherches à la complicité de la ville entière. Devra-t-il se cantonner dans le dur rôle de justicier, lui qui rêvait de secourir ces vaincus dont il a la charge ? (...)