Monplaisir... en littérature
La maison de campagne de Pierre Le Grand se nommait Monplaisir. Ce livre s'ouvre, comme elle, sur des jardins. Ceux de la littérature. L'auteur n'oublie pas que l'heure présente est soit celle de la joie, notion aristocratique et nietzschéenne, soit celle du bonheur, idéal socialiste. Et que le plaisir n'a plus que "l'odeur d'un flacon débouché" ; il sait aussi que ces maraudes dans les bibliothèques, ces notes de lecture, ces souvenirs, ces préfaces n'offrent ni unité de lieu, ni singularité dans le temps. Elles ont cependant contribué à l'ameublement d'un cerveau... qui finirait par ressembler à la boutique de l'antiquaire de La Peau de chagrin, ou à l'Old Curiosity Shop, si l'imprimerie n'y mettait bon ordre. Suivront un Monplaisir en histoire, et un autre en géographie.