Claudine s'en va
Je ne crains personne - ni moi-même ! La tentation ? Je la connais... L'autre tentation, la chair, fraîche ou non ?... Tout est possible, je l'attends. Cela ne doit pas être terrible, un désir sans amour. Cela se contient, se châtie, se disperse... Non, je ne le crains pas. Je ne suis plus une enfant qu'il peut surprendre, ni une vieille vierge qui s'embrase à sa seule approche... Toute la force inemployée qui bat si paisiblement dans mes artères, je m'en armerai contre ce vulgaire ennemi." La Retraite sentimentale