La traversée du mal
Geneviève de Gaulle-Anthonioz, qui a connu Germaine Tillion à Ravensbrück, termine sa présentation de La Traversée du mal par ces mots : " Voici donc près de soixante ans que tu nous apprends à regarder, à écouter, à essayer de comprendre...
Toujours avec bienveillance, souvent avec compassion. Tes camarades ont croisé dans ton escalier tes amis berbères, des officiers de parachutistes et des combattants algériens du FLN, le général de Gaulle a été attentif à ce que tu lui communiquais.
Quelle chance extraordinaire d'avoir "traversé le mal" à tes côtés, puisqu'en te voyant nous pouvions croire au bien, puisque nous pouvions encore espérer.