J'ai tant vu le soleil

Emmanuel De Waresquiel

J'ai tant vu le soleil
128 pages
Popularité
Popularité du livre : faible
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3.68
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Emmanuel de Waresquiel s'attache ici à un auteur qu'il porte dans son coeur depuis trente ans, d'autant qu'il appartient à ses périodes historiques de prédilection, de la Révolution à la Restauration en passant par l'Empire : Henri Beyle dit Stendhal (1783-1842).

Ce personnage mystérieux, même pour les lecteurs de la Vie de Henry Brulard ou des Souvenirs d'égotisme, E. de Waresquiel l'illumine au soleil de sa campagne où il écrit ce livre au cours d'un été ; ce soleil si cher à Stendhal, l'amoureux de l'Italie. Il en résulte un portrait limpide et vif d'un homme insaisissable, contradictoire, parfois brutal et obsédé par l'idée de l'amour. Ce passionné de nombreuses femmes (de la première, la Milanaise Angela Pietragrua, à la dernière la Napolitaine Francesca Lablache) fut brisé enfant par la mort précoce de sa mère. Stendhal fut un homme cultivant le secret, dont personne ne savait qu'il écrivait ; un homme qui a rêvé d'aventures, a chargé avec le régiment de Dragons vainqueur de Marengo, a vécu l'Incendie de Moscou et la retraite de Russie. Enfin, il fut un travailleur infatigable, administrateur des territoires conquis par Napoléon, mis « au placard » à la Restauration. Mais cet « exil » ne fut pas si malheureux : il retrouvait l'Italie en devenant petit consul à Civitavecchia, mais surtout, il pouvait enfin s'adonner à l'écriture et livrer tardivement ses chefs d'oeuvre, Le Rouge et le Noir, La Chartreuse de Parme.

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