Cocktail de saison
Dans ce Cocktail de saison, on emprunte la N20 et des longs courriers. On trinque avec Fitzgerald et Hemingway. On s’échappe à Biarritz, Venise ou New York. On se remémore les années Giscard et un incroyable réveillon au Meurice. On célèbre les 50 ans du Parrain. Des ombres de disparus passent, s’attardent. Tel un antidote à la mélancolie, les mots buissonniers d’Éric Neuhoff sont à consommer sans modération, à la manière d’"Avec mon meilleur souvenir de Françoise Sagan" ou de "Ma vie entre les lignes" d’Antoine Blondin. Des croquis de mémoire où se mêlent portraits, voyages, choses vues, flâneries cinématographiques, esquisses de journal. Comme des photos dans un album souvenir. Comme une quête du temps enfui. Comme les pages arrachées, et offertes, d’un carnet.
Un livre réjouissant, porté par l’écriture immédiatement reconnaissable d’un dandy littéraire au style tendre, ironique et élégant.