Russe blanc
L'art de conter ses souvenirs, de mettre en récit son enfance est délicat. Il tient à un fil ténu et invisible qui menace sans cesse de rompre. Ce fil, Jean-Pierre Milovanoff l'a parfaitement tenu.
Avec une grande délicatesse, avec une pudeur qui n'est jamais affectée, il raconte son enfance, moins pour se regarder lui-même que pour dégager du désordre de la mémoire le visage de son père, Paul, le Russe blanc. Patrick Kéchichian, Le Monde.
Ce livre est beau dans son écriture, sa sincérité, sa liberté, son appréhension de la littérature : une rencontre qui est tout à la fois un constat désespéré, un éclat de rire et un chant. Jean-Luc Douin, Télérama.