Suite à un pari avec une voisine, Pinget aurait juré que son prochain roman commencerait par "la fille du cordonnier est morte"

De fait l'incipit de le fiston est bien celui-ci.

Et le récit se concentre sur l'enterrement de la fille du cordonnier Marie Chinze.

La disparition de la fille rassemble ses familiers et ses proches autour de la tombe, mais permet au narrateur d'évoquer ceux qui ne sont pas là, des disparus comme Marie Chinze.

Très vite l'histoire se concentre sur Levert, absent à l'enterrement, qui n'a pas vu son fils depuis dix années, une disparition moins dramatique que celle de Marie, mais pour le père, un vide jamais comblé.

C'est pour cela qu'il se décide à lui écrire, pour recréer un lien qui peut-être le ramènera à lui.

Introspection et répétitions, reprise et comparaison, le reste enfermé dans ces limites que Pinget s'impose.