L'or des chambres
Une jeune femme a rencontré, dans le désert où elle se retrouvait, un homme qui l'a écoutée, qui l'a reconnue. Comment cette présence s'est-elle changée en une absence à la fois douce et insupportable («qui n'a écrasé sa langue contre les murs ne sait rien de l'absence») ? Comment de cette absence peut-il naître une sorte de bonheur déchirant ? A quel homme, de quel ton, peut-on dire ces paroles démesurées : «tu es celui qui apprend aux femmes à mourir seules» ? C'est ce que dit Françoise Lefèvre dans L'Or des chambres.