Meurtre au château
Un terrible fait-divers qui défraya la chronique en 1912 : le roman d'une famille aristocratique, unie dans le vice et la débauche. En filigrane, la vie quotidienne d'un village normand devenu tristement célèbre, à l'aube du XX esiècle. Le roman débute par l'union de deux êtres qui allient richesse, titres, jeunesse. En 1892, dans les vieux manoirs de l'ancien bailliage de Falaise, on se réjouit d'une heureuse nouvelle : le mariage de Marguerite-Amélie-Hélie de Tréprel avec son cousin le baron Maxime Ménard de Couvrigny.
De cette union naissent quatre beaux enfants. La vie pourrait être belle mais la baronne se met à boire, un peu, beaucoup. Trop. Elle boit tant qu'elle se met à fréquenter les cabarets des environs et n'hésite pas à offrir son corps à qui lui offre à boire. Une addiction fatale qui entraîne ses enfants dans le vice et la débauche.
Un seul obstacle à ces dépravations : le baron Maxime de Couvrigny, homme de bien, estimé dans tout le pays mais bafoué chez lui, qui se console en vivant retiré dans ses appartements.
Ce sont là des raisons suffisantes pour que toute la famille se ligue contre lui.