Le cri du phasme
Attention, chat gentil. C'est ce qui est écrit à l'entrée du pavillon où Elliott vit avec son père et son frère aîné Emilio. C'est le week-end. Comme d'habitude, son père bricole et s'énerve contre Emilio qui a encore préparé pour le soir une fiesta avec ses potes. Elliott prend soin d'une colonie de phasmes, ces insectes en forme de brindille, aussi bizarres et silencieux que lui. Son corps l'encombre et il ne sait pas quoi faire des mots qui s'accumulent sous son crâne. Quand ses amis Sacha et Leïla l'entraînent dans une balade sur les toits, il les suit, son bocal de phasmes sous le bras. Dans le vacarme d'une fête improvisée, Elliott joue avec le feu, histoire de se rappeler que le sourire de Romane vaut le coup de vivre.