L'opulence de la nuit
Quand j’ai faim tout me nourrit
racontait cette chanteuse
dont le nom m’est inconnu
un visage la pluie l’aboiement
d’un chien
moi aussi
quand j’ai grande faim
musardant par les rues populeuses
dérivant au gré de mon humeur
je m’emplis de tout ce qui s’offre
des visages des regards un arbre un nuage
la lumière du jour le sourire d’un enfant
tout est absorbé tout me nourrit