L'Esprit du grenier
{L'esprit du grenier} reprend un certain nombre des théories d'Henri Laborit mais cette fois, plus que jamais, il s'implique personnellement et donne une nouvelle dimension à son travail
Il raconte, par exemple, comment il a passé près de trois heures dans l'eau glacée de la mer du Nord, après que l'escorteur où il était embarqué comme médecin-capitaine eut été coulé par les Allemands (dans les années cinquante il sera le premier à travailler sur la cryogénisation en matière chirurgicale).
Il raconte encore quelques-unes de ses expériences de chirurgien aux colonies (il consacrera le reste de son existence à inventer des calmants).
Pour autant, {L'esprit du grenier} n'est pas une autobiographie scientifique.
Par exemple, Henri Laborit consacre un long chapitre à mettre en scène un dialogue pédagogique entre un biologiste (lui ?) et deux enfants.
Un peu plus loin, il s'interroge sur les rapports entre la science et la morale.