Faut-il le dire au Président ?
Mars 1983…
Depuis deux ans, le Président des États-Unis s'appelle Kennedy. Oui, Kennedy, comme J.F.K., qui fut Président avant lui et assassiné à Dallas. Kennedy, comme Robert aussi, le frère cadet, qui fut ministre de la Justice et, lui aussi, assassiné à son tour.
Edward Moore Kennedy est le troisième frère. Il n'est pas Président des États-Unis. Pas encore, parce que nous ne sommes qu'en 1979. Mais le roman de Jeffrey Archer n'est pas tout à fait de la politique-fiction.
L'élection d'Edward Kennedy à la Maison Blanche dans quelques années ? Probable ? En tout cas, possible.
À partir de cette hypothèse, c'est un récit hallucinant qui se déroule, celui d'un complot visant à tuer le Président Kennedy à Washington même, au Capitole, un jour de grande cérémonie.
C'est la description d'une aventure violente et subtile, décrite jusqu'à l'instant où, comme à Dallas,voilà vingt ans, le Président des États-Unis va peut-être tomber sous les coups des conspirateurs.
Politique fiction ?
Certes, puisque ce n'est pas arrivé dans la réalité. Mais c'est possible demain. Plausible, à coup sûr…
« Faut-il le dire au Président ? » demande le chef du F.B.I. quand il a la certitude qu'on vise le chef de l'État américain.
La réponse est, en tout cas, qu'il faut le dire au monde entier, et d'abord aux lecteurs français, qui passeront, au coeur du complot, quelques heures inoubliables…