Dix-neuf poèmes élastiques
Le recueil Dix-neuf poèmes élastiques est paru en 1919, bien que la plupart des poèmes qu’il contient aient été publiés antérieurement dans différentes revues.
« Poèmes élastiques », car Cendrars est l’un des premiers poètes à avoir voulu libérer la poésie de sa forme et de sa versification traditionnelles au profit d’un vers plus en phase avec la crise artistique de son époque.
Ses écrits évoquent pour la plupart le voyage, physique comme sentimental, l’aventure humaine sous de multiples regards. Cendrars peint littéralement un monde moderne dans lequel l’imaginaire et le réel dialoguent.
Contrastes, troisième poème du recueil, n’est pas un titre si évident à saisir : en effet, pour Cendrars, le contraste n’est pas la caractérisation de la différence, mais justement de la ressemblance (« Le contraste n’est pas un noir et un blanc, un contraire, une dissemblance. Le contraste est une ressemblance. »). Les thèmes, les choses du monde, les mots, les formes se ressemblent beaucoup ou peu, s’assemblent en partie, se complètent et se distinguent…
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