Délicieuse enfant
Deux voix se répondent. Un duo discordant. Lui est un homme mûr et raffiné, éditeur respecté qui apprécie les plaisirs simples de son chalet de campagne. Elle, jeune et insolente, pourrait être une muse pour star paumée, une icône pour qui on en ferait des conneries. Un jeu étrange se met en place, un « je t'aime, moi non plus » à fleur de peau. Sauf que le couteau a légèrement glissé. Au lieu de l'effleurer, il a entaillé la peau, des gouttes de sang s'échappent. Enfermé dans un huis-clos angoissant, on n'a d'autre choix que de laisser le duo jouer sa partition, jusqu'à la dernière note.
Après son «Mad, Jo et Ciao» très remarqué il y a deux ans, Fanny revient avec cette histoire d'amour sombre et incisive, marquante comme l'encre sous la peau, dont les pages défilent au rythme d'une partition punk rock.