Mon livre surprise
Monsignore
On l'appelle Monsignore, mais pourquoi ?
Est-ce un surnom ou bien serait-ce un titre?
Qui est le mystérieux play-boy qui occupe cet appartement au dernier étage de la Residenzia Gregoriana ? Sur sa terrasse qui domine tout Rome, on le voit souvent en compagnie d'une ravissante jeune femme. Dans l'ascenseur, on croise parfois ses domestiques, cinq hommes en morne costume gris avec un col roulé sombre de clergyman. Parfois aussi une lourde limousine noire vient le prendre à sa porte: une grosse Fiat dont la plaque minéralogique porte les lettres SVC, l'immatriculation du Vatican.
Car c'est dans l'atmosphère feutrée des couloirs du Vatican qu'évolue Monsignore, là où les prélats glissent encore dans le même froissement de moire et de pourpre qu'il y a cinq siècles: ce que nous révèle jack-Alain Léger, c'est la face cachée de la toute-puissante Eglise, cet Etat de quarante-cinq hectares dont l'influence s'étend sur la planète entière.
Et ce double visage, c'est aussi celui de Monsignore: un aventurier ou un saint ?
Dans le cadre de la Ville Éternelle, un roman explosif où s'affrontent princes de l’Église, banquiers, émirs arabes et call-girls.