Lettres à Gala - 1924-1948
Paul Eluard rencontra Helena Dimitrievna Diakonava, qu'il appelait Gala, en décembre 1912, dans un sanatorium suisse où ils soignaient tous deux une atteinte de tuberculose. Ils avaient dix-sept ans. Gala retourna en Russie, revint en 1916. Ils se marièrent en février 1917 et eurent une fille, Cécile, en 1918.
Cette correspondance a duré bien au-delà de leur séparation en 1929, jusqu'en 1948, quatre ans avant la mort du poète. Ni le remariage de Gala avec Dali, ni celui d'Eluard avec Nusch, n'affaiblissent la ferveur qui s'exprime dans ces lettres où un grand poète parle d'amour, physique, intellectuel et enfin «mystique», comme le dit lui-même Paul Eluard.
On suivra, pas à pas, à chaque minute, la recherche entêtée de «ce qui ne déshonore pas la poésie».
Mais surtout ce sont des lettres où un homme parle d'amour à celle qu'il a aimée «de toute éternité» comme «la lumière fatale de [sa] naissance».