L'Offrande
Figure adulée ou décriée, mais inoubliée, l’aura mondaine la voile et la dessert plus qu’elle ne révèle son talent véritable. Amie de Barrès, de Cocteau, louée par Proust et par Colette, Anna de Noailles paraît célébrer un éternel été en lutte contre les ombres: celles, le masque retiré, de la douleur, de l’honneur de souffrir, de la solitude fière enfin face à la mort.
Le sensualisme y acquiert une beauté profonde et simple au cœur d’une moisson de joies païennes et d’amères méditations.