Journal de deuil
Journal de deuil
Critiques, essais et analyses de littérature (2009)
280 pages
18 août 1978
L'endroit de la chambre où elle a été malade, où elle est morte et où j'habite maintenant, le mur contre lequel la tête de son lit s'appuyait j'y ai mis une icône –; non par foi –; et j'y mets toujours des fleurs sur une table. J'en viens à ne plus vouloir voyager pour que je puisse être là, pour que les fleurs n'y soient jamais fanées.
Du 26 octobre 1977, lendemain de la mort de sa mère, au 15 septembre 1979, Roland Barthes a tenu un journal de deuil, 330 fiches pour la plupart datées, et constituées en un ensemble publié ici pour la première fois.
"Texte établi et annoté par Nathalie Léger".
Ce livre est publié en coédition avec l'IMEC.
Pourquoi je vais aimer ce livre ?
Cher futur lecteur,
Permettez-moi, à travers la danse délicate des mots, de tisser une toile d'enchantement qui vous entraînera inexorablement dans les méandres du "Journal de deuil". En ces pages, vous découvrirez l'essence même de la douleur, sculptée avec une précision d'orfèvre par l'esprit tourmenté de Roland Barthes. Laissez-moi vous guider, pas à pas, vers les abîmes de l'âme humaine, où réside la vérité brute, où les larmes et les souvenirs se confondent.
Ce récit, cher lecteur, est une immersion vertigineuse dans les tréfonds du deuil. Barthes nous y livre une confession intime, une exploration sans concessions de son propre chagrin, après la perte irréparable de sa mère bien-aimée. À travers chaque mot, chaque ligne, chaque phrase savamment choisie, vous sentirez la peine déchirante, la vacuité abyssale qui l'assaillent. Vous serez témoin de l'agonie des jours et des nuits, de la façon dont la mort se faufile dans les interstices de la vie.
Mais n'ayez crainte, cher lecteur, car au cœur de cette tristesse infinie germent aussi les graines de la beauté. Dans la prose lyrique de Barthes, vous trouverez une catharsis, une consolation. Vous découvrirez comment le langage, cette arme magique, peut transmuter la douleur en une mélodie poignante. Chaque mot est un cri, une étreinte, une offrande à l'absent, et chaque phrase est une tentative désespérée de faire revivre le passé, de saisir l'instant fugace de l'éternité.
Dans ce journal, cher lecteur, vous trouverez une réflexion profonde sur l'amour filial, sur le passage du temps et sur la fragilité de l'existence. Les mots de Barthes sont comme des pinceaux qui tracent des tableaux éphémères, des instantanés de vie qui captivent l'âme et illuminent les recoins sombres de notre conscience. Vous serez transporté au-delà du temps et de l'espace, dans un univers où le deuil devient un hymne à la vie, où la tristesse se mêle à l'espoir dans une danse inoubliable.
Cher futur lecteur, je vous invite à plonger dans les pages de ce livre qui éveillera en vous des émotions intenses, qui bousculera votre être et vous rappellera que la littérature est une compagne fidèle dans les moments de deuil. Soyez prêt à explorer les méandres de l'âme humaine, à laisser les mots caresser votre cœur meurtri, à ressentir la puissance des souvenirs qui défient le néant.
Au terme de cette odyssée littéraire, cher lecteur, je vous laisse avec cette pensée : la mort peut emporter les êtres chers, mais elle ne peut jamais éteindre l'amour qui les lie à nous. Que cette lecture vous fasse éprouver l'indicible, qu'elle vous apporte réconfort et inspiration dans les affres de la perte.
Un admirateur
Comment ce livre va me faire réfléchir ?
Cher futur lecteur avide de connaissances et de réflexions profondes,
Dans le fascinant Journal de deuil de Roland Barthes, les secrets du monde, de la vie et de l'homme se dévoilent à travers cinq questions fondamentales :
Qu'est-ce que la mort nous révèle de nous-mêmes ? Plongeant dans l'intimité du deuil, Barthes explore les méandres de la perte et des émotions, nous permettant ainsi de mieux comprendre notre rapport à la mortalité.
Comment les relations humaines évoluent-elles face à la perte ? À travers son journal intime, l'auteur nous offre une exploration saisissante de la fragilité des liens et de la complexité des rapports humains, miroir de notre société contemporaine.
Quelles vérités inavouées l'homme tente-t-il de dissimuler ? Au fil des pages, Barthes nous dévoile des secrets enfouis dans les tréfonds de l'âme, nous poussant à nous confronter à notre propre vérité intérieure.
Comment la nature humaine s'exprime-t-elle dans l'épreuve du deuil ? L'auteur sonde les profondeurs de l'être, mettant en lumière les réactions et les comportements face à l'adversité, nous offrant un éclairage sur notre propre condition d'êtres humains.
En quoi l'écriture peut-elle être un acte salvateur et libérateur ? À travers le pouvoir des mots, Barthes transcende sa douleur et transforme son journal en une œuvre d'art poétique et introspective, nous inspirant à trouver dans l'écriture un exutoire cathartique.
En lisant ce chef-d'œuvre littéraire, vous découvrirez comment les réponses à ces questions fondamentales enrichissent notre compréhension de nous-mêmes et de notre monde. Plongez dans cet ouvrage empreint de sensibilité et de profondeur, et vous serez inévitablement touché par l'universalité de l'expérience humaine qu'il dévoile.
Livres de l'auteur : Roland Barthes
| ||
L'Occupation Littérature française (2002) 75 pages |
||
Une adoration (2005) 250 pages |
||
Ecrire Littérature française (1993) 132 pages |
||
L'amour, roman Littérature française (2003) 272 pages |
||
Scènes de vie villageoise Autres littératures étrangères (2010) 208 pages |
||
La clôture des merveilles Romans historiques (2013) 160 pages |
||
La Place Littérature française (1983) 113 pages |
||
La comtesse de Ricotta Littérature italienne (2012) 120 pages |
||
L'Etrangère Autres littératures étrangères (2010) 240 pages |
||
Les tendres plaintes Autres littératures étrangères (2010) 238 pages |
||
L'espèce fabulatrice Sciences humaines (2008) 197 pages |
||
Jules et Jim (1979) 245 pages |
||
La Douleur du dollar Autres littératures étrangères (1998) 352 pages |
||
L'Enfant Méduse Littérature française (1993) 280 pages |
||
L'écriture comme un couteau Critiques, essais et analyses de littérature (2011) 160 pages |
||
L'usage de la photo Romans érotiques (2006) 208 pages |
||
Prends soin de moi Littérature française (1997) 224 pages |
||
Passion simple Littérature française (1993) 76 pages |
||
Hiroshima mon amour (1971) 160 pages |
||
L'envoûtement de Lily Dahl Romans et littérature (1999) 268 pages |
||
Requiem pour l'Est Littérature française du XXe siècle (2000) 361 pages |
||
Le rêve le plus doux Littérature anglaise (2008) 635 pages |
||
Suzanne la pleureuse Autres littératures étrangères (2003) 432 pages |
||
Le Petit ami Littérature française du XXe siècle (1997) 224 pages |
||
Café Nostalgia Autres littératures étrangères (2000) 400 pages |
||
Laissez-moi Littérature française (2018) 140 pages |
||
Pourquoi être heureux quand on peut être normal ? Roman et Nouvelles (2021) 264 pages |
||
Cycle indien - T1 Le Ravissement de Lol V. Stein Critiques, essais et analyses de littérature (1976) 190 pages |
||
Hôtel Iris Littérature japonaise (2002) 236 pages |
||
Alabama Song - Prix Goncourt 2007 (2009) 218 pages |
||
Philippe Littérature française du XXe siècle (2008) 96 pages |
||
Les yeux secs Littérature française (1999) 122 pages |
||
Moderato cantabile Littérature française (1958) 164 pages |
||
DIX HEURES ET DEMIE DU SOIR EN ETE (1985) 160 pages |
||
À ce soir Littérature française (2001) 187 pages |
||
Poisson d'or Littérature française (1999) 297 pages |
||
L'art presque perdu de ne rien faire Composition améliorée (2014) 249 pages |
||
Les Oranges ne sont pas les seuls fruits Littérature anglaise (2012) 240 pages |
||
La voix humaine Pièces de théâtre (2001) 59 pages |
||
Verlaine d'ardoise et de pluie Critiques, essais et analyses de littérature (1998) 160 pages |
||
C'est tout Littérature française (1995) 54 pages |
||
Le Premier Amour Autres littératures étrangères (2010) 352 pages |
||
Personne - Prix Femina 2009 Littérature française (2009) 158 pages |
||
Longtemps je me suis couché de bonne heure (2004) 272 pages |
||
Groom - Prix des Libraires 2004 Littérature française (2003) 252 pages |
||
Les Vies de Luka Littérature française (2002) 154 pages |
||
Vie et mort en quatre rimes Autres littératures étrangères (2008) 144 pages |
||
Tobie des marais Littérature française (2000) 264 pages |
||
La grande vie Littérature française (2014) 136 pages |
||
L'année de la pensée magique- Critiques, essais et analyses de littérature (2007) 288 pages |