Benito cereno et autres contes de la veranda
Benito cereno et autres contes de la veranda
Romans et littérature (1977)
350 pages
Ces contes si châtiés furent écrits, contre toute apparence, dans l'anxiété et la fièvre. Gravement atteint déjà par le départ au loin de Nathaniel Hawthorne, l'irremplaçable confident d'hier, Melville assiste maintenant au naufrage de Pierre ou Les ambiguités sur les récifs de la morale puritaine. Devra-t-il, pour faire vivre les siens, étouffer sa pensée et renier son langage ? Endiguer le flot torrentiel qui a porté Moby Dick, puis Pierre en zone interdite ? Sa pensée restera intacte. Mais une conversion s'opère chez lui pendant la genèse des Contes.
Édition refondue de l'ouvrage paru en 1951 sous le titre Benito Cereno et autres Contes de la Véranda