Mon livre surprise
Mademoiselle Liberté
Pour La Liberté guidant le peuple peinte par Delacroix en 1830, figurant au patrimoine national et symbole d’un républicanisme romantique, Michel Quint imagine un récit à suspense, une mise en scène shakespearienne où la rue devient théâtre.
Nous partons à la rencontre d’Eugénie, à qui l’auteur prête ce destin de demoiselle Liberté et attribue l’histoire de ces Trois Glorieuses souvent méconnues. Nous accompagnons le peintre et son modèle parmi les barricades où gronde la révolte populaire, jusqu’à ce moment cristallisé quand Eugénie brandit son drapeau « et galvanise la brigade qui enlève la barricade dans Henri-François Riesener, où il rencontre Géricault et David. Il expose pour la première fois au Salon en 1822, grâce à Dante et Virgile aux Enfers, dont l’État se porte acquéreur.
En 1825, il entreprend un voyage en Angleterre, une importance primordiale pour son oeuvre : il découvre la poésie et le théâtre anglais, se lie d’amitié avec Bonington, chantre de l’école anglaise paysagiste ; il y admire Gainsborough, Turner et Constable.
De retour à Paris, il côtoie les nouveaux acteurs du mouvement « romantique » : Stendhal, Chopin, Sand et Hugo, et fréquente assidument les salons littéraires.