Dans Vol à l'étalage chez American Apparel, Tao Lin décrit une culture jeune qui s'attaque au mainstream avec un esprit mordant et un optimisme féroce.

Cette novella autobiographique, située principalement à Manhattan, qui recouvre deux années de la vie d'un jeune auteur culte, a été décrite par l'auteur comme «un livre sur le vol à l'étalage et les relations vagues», «deux volumes d'arrestations pour vol à l'étalage et sept volumes de vagues problèmes relationnels», et comme «un livre sur la nature unidirectionnelle du temps et la manière dont elle rend tout beau et triste.»

Des carrés VIP des clubs branchés de New York jusqu'au centre judiciaire de Chinatown, de la bibliothèque de l'université de New York jusqu'à un bus en Floride, de Bret Easton Ellis à Lorrie Moore et de Moby à Ghost Mice, Tao Lin explore les classes, la culture américaine et l'art sous toutes ses formes, à travers la narration drôle, journalistique et existentielle, de quelqu'un qui essaie à la fois de «ne pas être une mauvaise personne» et de «trouver une sorte de bonheur ou quelque chose comme ça».

Dans Vol à l'étalage, l'effet de formalisme rigide, de systématisme permet, une fois le rythme intériorisé, d'avancer rapidement dans la lecture : les structures de phrase, expressions, qualificatifs, sont souvent réutilisés, créant un effet de photocopie des situations et affects et attachant le lecteur au texte de façon poétique, et hypnotique.

Bret Easton Ellis considère quant à lui Tao Lin comme «le styliste le plus intéressant de sa génération».