Vanité
Si nos premières fois sont souvent mémorables, il est en revanche plus rare d’être conscient de vivre nos dernières fois.
Vanité commence par un fou-rire, mais cette fois Étienne Lécroart met de côté son humour et nous offre une œuvre sensible et nostalgique.
Il y évoque un à un les moments où il fera, verra, éprouvera une dernière fois les choses, grandioses ou banales, qu’il regrettera lorsqu’il ne sera plus.
On retrouve notre imperturbable Oubapien, qui construit au fil des pages l’inéluctable final qui justifie son titre.
Mêlant virtuosité et introspection, Étienne Lécroart nous invite dans Vanité à nous moquer de la postérité, et à profiter humblement de chaque instant comme si c’était le dernier.
Carte sirio noire teintée dans la masse pour la couverture, intérieur bichromie sur munken print cream, piqure Singer.