Un reptile par habitant
Narcisse n'aurait vraiment pas dû accourir chez Édith, après l'appel au secours de celle-ci. Il n'aurait pas vu alors sur le carreau du salon le corps de Katouka, et compris qu'il avait partagé la maîtresse d'un homme qui était comme le vice-président du pays. Et, bien sûr, il ne se serait pas trouvé ainsi pris dans l'engrenage d'une disparition forcément suspecte et même menaçante...
Un lieu où il est bien difficile de distinguer le crime de son contraire. La violence comme moyen politique ou moral. Une écriture concise et calme. Un admirable suspense serti d'érotisme.