Tout doit disparaître le 5 mai
L'enfant pris de peur dans le noir siffle pour se rassurer », écrit Pierre Véry qui ajoute : « Pris au piège du continuum espace-temps, l'homme, pour se rassurer, se raconte des histoires. » Il est probable en effet qu'après avoir rencontré le grand-père terrible de la famille Lafontaine qui manie comme un maître les mots assassins, après avoir découvert avec deux humoristes le sol empoussiéré de la Lune, après avoir attendu, avec un bourreau retraité, la fin du monde pour le 5 mai, après vous être convaincu que l'invisibilité ne protège pas de la mort, vous estimerez qu'au bout du compte votre réalité ne manque pas de charme.
En neuf nouvelles, un périple au pays de l'humour, sur une planète où l'absurde pousse comme le chiendent.