Tout ce que j'aimais
Au milieu des années 1970, à New York, deux couples d’artistes ont partagé les rêves de liberté de l’époque, ils ont fait de l’art et de la création le ciment d’une amitié qu’ils voulaient éternelle et, quand ils ont fondé leur famille, se sont installés dans des appartements voisins. Rien n’a pu les préparer aux coups du destin qui vont les frapper et infléchir radicalement le cours de leurs vies… Siri Hustvedt convie ici à un voyage à travers les régions inquiétantes de l’âme : bouleversant, ambigu, vertigineux, Tout ce que j’aimais est le roman d’une génération coupable d’innocence qui se retrouve, vingt ans plus tard, au bout de son beau rêve.
critique de Céline Darner :
Une histoire d'amitié sur un fond artistique des années 70. Ce n'est pas un hasard si Siri Hustvedt dédie son livre à Paul Auster. On y retrouve dans un décor new-yorkais les mêmes turbulences étranges, le même thème du double, les mêmes intentions gouvernées par le sens de l'amitié. Ici, en l'occurrence, ce sont deux couples qui vivent sur les mêmes rythmes dans les milieux artistiques, emménagent les uns à côté des autres, attendent leur premier enfant ensemble, vivent et traversent de semblables tragédies. Des histoires parallèles qui ne manquent pas de failles ni d'angoisses ni de douleur, de la perte d'un enfant à la toxicomanie d'un autre, de la séparation à la déchirure. Déployant le portrait d'une génération vouée à la réussite, modèle parmi les modèles mais craquant de toutes parts, Siri Hustvedt ajoute clins d'œil et mises en abîme : aux descriptions de tableaux succèdent des essais sur la boulimie et les désordres de la nutrition, des remarques sur l'hystérie, des relents de Charcot qui sont autant d'échos sur l'étrangeté de l'existence. La conclusion optimiste n'est aussi pas la moindre référence heureuse à Paul Auster, dont l'œuvre s'illumine toujours par un triomphe de l'humanité. C'est tant mieux, quand bien même on préfèrerait aller directement chez Paul Auster.
Pourquoi je vais aimer ce livre ?
Cher futur lecteur,
Si vous êtes à la recherche d'un livre qui vous touchera profondément et qui vous fera réfléchir sur les thèmes complexes de la vie et de la mort, alors Tout ce que j'aimais de Siri Hustvedt est le livre qu'il vous faut. Ce livre captivant vous plongera dans l'univers de la peinture, de l'art et de l'amour, tout en explorant les questionnements les plus profonds sur l'identité, la mémoire et la perte.
Vous serez touché par les personnages complexes et crédibles qui peuplent cette histoire. Le personnage principal, Arturo, est un critique d'art déterminé et passionné qui doit faire face à la perte de son frère et à la découverte de la maladie de sa femme. Au fil des pages, vous découvrirez la façon dont il doit faire face à ces défis et comment il essaie de comprendre le monde qui l'entoure.
Le style d'écriture de Siri Hustvedt est incroyablement poétique et captivant, vous transportant dans un monde de réflexion et de contemplation. Vous serez captivé par les descriptions détaillées et les réflexions profondes sur la vie et l'art. La façon dont l'auteur aborde les thèmes de la mémoire et de la perte est particulièrement émouvante et vous permettra de vous connecter de manière personnelle à la trame de l'histoire.
En plus de vous offrir une expérience de lecture captivante, Tout ce que j'aimais vous fera réfléchir sur les questions les plus profondes de la vie et vous fera prendre conscience de l'importance de la mémoire et de la préservation de l'héritage. C'est un livre qui vous touchera de manière durable et qui vous restera en tête longtemps après avoir tourné la dernière page.
En conclusion, je vous invite à découvrir Tout ce que j'aimais, un livre profond et touchant qui vous transportera dans un monde d'art, de réflexion et d'émotion. Je suis convaincu que vous ne serez pas déçu par cette expérience de lecture unique et enrichissante.
Cordialement,
Un admirateur
Comment ce livre va me faire réfléchir ?
Dans l'immensité des pages de Tout ce que j'aimais, Siri Hustvedt tisse une toile complexe où les secrets de la vie et de l'humanité se révèlent progressivement. Au cœur de cette œuvre magistrale, cinq points majeurs se dressent comme des phares dans la nuit, éclairant les problématiques de notre société contemporaine et les mystères de notre nature humaine.
Premièrement, l'auteure interroge la fragilité de l'identité à travers des personnages en quête d'eux-mêmes, confrontés à l'éternelle question de savoir qui ils sont réellement. Comment se construit notre identité dans un monde complexe où les masques sociaux et les rôles que nous endossons peuvent nous éloigner de notre véritable essence ?
Deuxièmement, Hustvedt explore les arcanes des relations humaines, mettant en lumière leurs intrications, leurs ambiguïtés et leurs dynamiques changeantes. Comment se tissent les liens entre les individus ? Quelles sont les limites de l'amour, de l'amitié et de la loyauté dans un monde où les conventions sociales et les désirs intimes peuvent entrer en conflit ?
Troisièmement, l'autrice sonde les méandres des émotions humaines, révélant leurs profondeurs abyssales et leurs contradictions. Comment les émotions influencent-elles notre perception du monde ? Comment la souffrance, la passion et le désir s'entrelacent-ils pour façonner notre expérience de l'existence ?
Quatrièmement, le roman s'interroge sur les secrets du monde, ces vérités cachées qui dévoilent les dysfonctionnements de la société contemporaine. Quels sont les tabous et les injustices qui perdurent sous le vernis de la normalité ? Comment la quête de vérité peut-elle bousculer les fondements même de notre réalité ?
Enfin, Hustvedt aborde la notion d'art et de création, offrant des clés de compréhension sur la capacité de l'art à capturer l'essence humaine et à transcender les limites de notre condition. Comment l'art peut-il révéler des vérités cachées et nourrir notre réflexion sur l'existence et notre place dans le monde ?
À travers ces cinq piliers, Tout ce que j'aimais se déploie comme une symphonie littéraire, illuminant les recoins obscurs de notre société et de nous-mêmes. Les réponses qu'Hustvedt offre à ces questions essentielles nous aident à mieux comprendre notre condition, à embrasser notre humanité avec empathie et à contempler le monde avec une clarté renouvelée. Plongez dans ces pages où les secrets de la vie se dévoilent, où les énigmes de l'existence se résolvent et où chaque mot vibre d'une beauté troublante.
Livres de l'auteur : Siri Hustvedt
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Sincèrement vôtre, Chourik Autres littératures étrangères (2005) 560 pages |
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Le Coeur glacé Le coeur glacé Littérature espagnole (2008) 950 pages |
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Les Confessions de Nat Turner Romance et littérature sentimentale (1982) 544 pages |
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La Fille du fossoyeur Romans et nouvelles anglais (2008) 672 pages |
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Freedom Littérature américaine (2011) 720 pages |
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Le livre des illusions Romans et nouvelles américains (2003) 382 pages |
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La découverte du ciel Romans et littérature (2002) 1143 pages |
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Danseur Littérature anglaise (2008) 415 pages |
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La fille sans qualités Littérature allemande (2008) 658 pages |
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La Tache De Philip ROTH Littérature anglaise (2004) 496 pages |
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Le temps où nous chantions Littérature anglaise (2008) 1056 pages |
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Le Choix de Sophie Romans et littérature (1995) 636 pages |
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Dans la guerre Littérature française (2005) 481 pages |
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American darling Littérature anglaise (2007) 570 pages |
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Une femme fuyant l'annonce Autres littératures étrangères (2012) 792 pages |
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J'ai épousé un communiste Romans et nouvelles américains (2001) 442 pages |
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Train de nuit pour Lisbonne Littérature allemande (2008) 512 pages |
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Lignes de faille Littérature française (2007) 496 pages |
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Léviathan Roman et Nouvelles (1996) 317 pages |
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La Vie obstinée Romans et littérature (2002) 352 pages |
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Wisconsin Littérature anglaise (2008) 448 pages |
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Le musée de l'Innocence Autres littératures étrangères (2011) 672 pages |
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Loin de Chandigarh Romans et littérature (2012) 668 pages |
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L'histoire de l'amour Littérature anglaise (2006) 356 pages |
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La Chambre de Mariana Poésie (2008) 324 pages |
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La Perte en héritage Autres littératures étrangères (2009) 512 pages |
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Rien que la vie Romans et littérature (2014) 320 pages |
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L'Odeur Autres littératures étrangères (2005) 449 pages |
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L'art de la joie Littérature italienne (2005) 636 pages |
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Disgrâce Romans et littérature (2021) 288 pages |
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Pierres de mémoire Romans et littérature (2009) 352 pages |
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Les Chutes Littérature américaine (2020) 576 pages |
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Beloved Littérature américaine (2004) 384 pages |
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Brooklyn Follies Bab N°785 Romans et littérature (2021) 368 pages |
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Le Royaume Littérature française (2014) 640 pages |
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La Classe de neige - Prix Femina 1995 Littérature française (1997) 147 pages |
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L'empreinte de l'ange Littérature française (2000) 336 pages |
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Un brillant avenir Littérature française (2008) 369 pages |
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Écoute-moi Roman et Nouvelles (2002) 324 pages |
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Un roman russe Littérature française (2008) 400 pages |
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Titus n'aimait pas Bérénice - Prix Médicis 2015 Littérature française (2015) 320 pages |
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Les collines d'eucalyptus Autres littératures étrangères (2014) 779 pages |
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La Porte - Collector 2020 Autres littératures étrangères (2020) 352 pages |
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Les yeux dans les arbres Coups de coeur Livre (2020) 672 pages |
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Jours de colère Littérature française (1991) 340 pages |
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Le Théâtre de Sabbath Roman et Nouvelles (1998) 656 pages |
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Histoire d'une vie Autres littératures étrangères (2005) 224 pages |
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Une traversée du siècle - T1 Dans La Main Du Diable Babel N°840 Littérature française (2007) 1287 pages |
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Maya Angelou's Autobiography - T4 Tant que je serai noire Romans et littérature (2009) 409 pages |
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Olive Kitteridge Romans et littérature (2012) 408 pages |