Sweet Jayne Mansfield
1956. Avec le triomphe de La Blonde et moi, Jayne Mansfield s’élève au rang de sex-symbol planétaire. Pour cette plantureuse texane qui se rêve en nouvelle Marilyn, tous les espoirs sont permis, d’autant qu’à sa plastique affolante s’ajoutent de vrais talents d’actrice et un Q.I. hors du commun. Quand elle épouse Mickey Hargitay, alias Monsieur Univers, et qu’elle emménage à Beverly Hills dans son fabuleux Pink Palace, Jayne nage en plein conte de fée. Seulement voilà, à Hollywood on ne goûte guère son tempérament fantasque, et à peine au firmament son étoile pâlit déjà, avant d’entamer sa descente dans les vapeurs de la vodka et la chimie des amphétamines. Bradant ses rondeurs dans des films et des cabarets au rabais, cherchant désespérément le pygmalion qui relancera sa carrière, Jayne s’enfonce dans les ténèbres jusqu’à flirter avec Satan, puis disparaît à trente-quatre ans, victime d’une tragédie qui scellera sa légende.
Après Love in vain, portrait du bluesman Robert Johnson cosigné avec Mezzo, le scénariste J.M. Dupont s’associe à Roberto Baldazzini, maître italien de l’érotisme, pour rendre hommage à l’une des plus célèbres blondes d’Hollywood. Un récit tendre et malicieux qui explore sous toutes les coutures l’itinéraire paradoxal d’une femme forte et indépendante, prisonnière de son image de ravissante idiote.