Seigneur, ayez pitié de moi!
Lire Leo Perutz (1882-1957), c'est retrouver la perfection des fabliaux.
Les mots semblent avoir trouvé leur place définitive. Chaque nouvelle paraît dans sa concision avoir atteint l'achèvement. On a l'impression d'avoir affaire à des contes énigmatiques et prenants, tant de fois malaxés par des diseurs qu'ils ont l'aspect définitif des légendes. On y retrouve la verve de l'auteur de Turlupin, son goût pour l'humour désinvolte et son univers baroque qui fait penser à Kafka.
" Daniel Apruz, Nouvelles, Nouvelles.