Poison Heart
Qu'est-ce qu'on en commun Estebanez, le vieil anar espagnol, sa fille, la belle Maria et Vincent, gratte-papier de la presse locale? L'exil, indissociable du sentiment qui ne les quitte plus, de rester envers et contre tout, des étrangers, quelque soit le lieu où ils décident de poser leurs valises. Ils ont encore de semblable, de s'être peu à peu forgé une carapace afin de se protéger des autres et souvent d'eux-même. Quitte à s'exclure du jeu des conventions sociales que de toute manière, ils savent faussées. Mais voilà, l'Histoire avec une majuscule ou pas, vous rattrape toujours. La fatalité n'existe pas quand on croit en Dieu. Et chacun sait qu'aux tréfonds des ces terres rugbystiques et occitannes où se déroulent "Poison Heart" et qui portent en elles l'Espagne et la République, on ne craint ni Dieu, ni les saints de la bourgeoisie locale ni les apôtres de droite.