Oran, langue morte
Une jeune Algérienne revient à Oran pour la mort de sa tante et revit les circonstances du meurtre de sa mère, en 1962 ;
une Normande catholique, mère de huit enfants franco-algériens, est enterrée en grande pompe au cimetière musulman du village de son époux ;
Une institutrice signe son arrêt de mort en racontant à ses élèves l'histoire de la femme découpée en morceaux...
Entre folie meurtrière et résistance farouche, des femmes tentent de survivre dans le quotidien ensanglanté de l'Algérie de ces dernières décennies.
Au fil des sept textes de ce recueil, c'est la respiration heurtée d'un pays en proie à la violence que fait entendre Assia Djebar, dans une œuvre tragique où esthétique et réalité n'ont nulle complaisance l'une envers l'autre.