Minerai noir. Anthologie personnelle. et autres recueils
Quand la sueur de l’indien se trouva brusquement tarie par le soleil
Quand la frénésie de l’or draina au marché la dernière goutte de sang indien
De sorte qu’il ne resta plus un seul indien aux alentours des mines d’or
On se tourna vers le fleuve musculaire de l’Afrique
Pour assurer la relève du désespoir"
La langue de rené Depestre est à nulle autre pareille: sensuelle, vaudoue, impertinente et fougueuse. Celle d'un poète combattant, exilé à cuba aux cotés de Castro et Guevara avant de dénoncer les dérives du régime. Sa soif de liberté et de justice résonne à chaque vers, dans chaque image, dans chaque trouvaille, dans chaque illumination. Il faut lire René Depestre. On en ressort vivifié.