Lettre à mon père qui aurait eu cent ans
Alain Bosquet va à la recherche de son père, Alexandre Bisk, né à Kiev en 1884.
Il conte d'abord les moments qu'ils ont vécus ensemble: la vie à Bruxelles, dans les années trente, les rencontres à New York deux décennies plus tard, l'affection, les affrontements, l'exil, l'âge mûr. Après le témoignage direct, les scènes reconstituées: une réalité ancienne, faite de fragments, à la Belle Epoque, en compagnie de Rainer Maria Rilke, puis la Révolution d'Octobre, la condamnation à mort, la fuite de Russie...
Retrouver son père est banal. Il faut savoir le reperdre et en faire son double. Alain Bosquet le réinvente dans une troisième partie. Les deux hommes seront contemporains et intemporels.