Les morts ne parlent pas
Fabio Jacovetti, commandant à la brigade criminelle de Paris, est fatigué. Il a arrêté de boire, de fumer, il s'est même remis au jogging, mais cela ne suffit pas à faire revenir Claire, sa femme. Lorsqu'il arrive sur les lieux du crime, il tombe sur un assassin peu ordinaire. Le tueur a poignardé sa victime sur son lieu de travail, un homme d'une cinquantaine d'années, patron d'un GIE, puis il lui a cousu les lèvres au point de croix. Commence alors la traque de celui que Fabio et son équipe de cinq enquêteurs appellent " le couturier ". " Ils ont du souci à se faire " : voilà ce que pense le tueur en regardant, de loin, les policiers s'agiter sur la scène du crime. Beaucoup de souci, car la victime n'est que la première d'une longue série. L'assassin est bien décidé à s'attaquer aux tyrans, aux patrons qui abusent de leur pouvoir sur leur petit personnel. Les meurtres se succèdent alors, portant tous cette même signature la couture des lèvres... Un polar noir, très noir sur le harcèlement moral dans l'entreprise.