Les hommes
C’est un hymne aux hommes en marge de la loi, qu’écrit ici Richard Morgiève.
Ceux qui ressemblent aux héros de Jean-Pierre Melville, à Lino Ventura, Alain Delon ; ces derniers samouraïs, perdus dans un monde aujourd’hui disparu qui fait la part belle à l’amitié, au code de l’honneur et à l’amour des femmes.
C’est aussi l’histoire de Mietek, qui sort de prison, et essaye de s’en sortir comme il peut en volant des voitures et en braquant, mais au fond, il sait qu’il ne peut pas se contenter de ça, qu’il lui manque autre chose : peut-être cet amour impossible qu’il rencontre, cette fille aux yeux de Chinoise qui elle ne l’aime pas, mais lui donnera ce qu’il cherchait sans le savoir.
Avec ce roman dans la droite et belle lignée d’Un petit homme de dos, Richard Morgiève revient chez Joëlle Losfeld. Avec simplicité et sensibilité, il raconte l’histoire d’un homme pur, qui touche le lecteur au coeur.