Les compagnons de la libération : Pierre Messmer
L'homme du 17 juin.
Lorsque le jeune sous-lieutenant Pierre Messmer entend à la radio que le maréchal Pétain a demandé l'armistice aux Allemands, il n'en revient pas. Pour lui, c'est inadmissible, on ne peut pas cesser le combat. L'armistice s'apparente à une trahison. Il ne voit qu'une seule solution : désobéir, car désobéir à un traître, c'est son devoir de Français. Avec Jean Simon, soldat comme lui, celui qui deviendra ministre des Armées, puis Premier Ministre, prend la route de l'Angleterre, prêt à livrer le combat de sa vie à l'invitation de De Gaulle : celui de la résistance.