Les bonnes filles plantent des fleurs au printemps
Qu’elles soient dans leur vingtaine, leur trentaine ou bien installées dans la vieillesse, les femmes dépeintes par Claudia Larochelle marchent en talons sur un fil de fer tendu au-dessus de l’abîme. Travaillées au ventre par le désir ou la solitude, par l’absence ou la promesse de maternité, par l’abandon et par le temps ravageur que des couches infinies de fard ne peuvent contrer, elles offrent au monde le beau visage de la passion et du désespoir combinés.