Le messie de Stockholm
Lars est critique littéraire dans un journal suédois. Un homme plutôt ordinaire, à une obsession près : il se prend pour le fils de Bruno Schulz, l'écrivain polonais assassiné par les nazis en 1942. Cette aimable monomanie ne porterait pas à conséquence si elle ne l'entraînait pas dans une étrange aventure, à la recherche du chef-d'œuvre disparu de Schulz, Le Messie... Ce roman poignant par les échos qu'il éveille est aussi une fable subtile sur l'idolâtrie. Et ce n'est pas le moindre de ses paradoxes que de nous mettre en garde contre les délices de l'illusion littéraire en redoublant ses artifices.