Le guêpier macédonien
Janvier 1917. Il faut tenir à tout prix le front de Salonique, résister, barrer à l'Allemagne l'accès aux routes maritimes vers Alexandrie, Suez et les Indes. Un enjeu primordial pour les stratèges, une aberration pour les poilus d'Orient, toujours sur la brèche, privés de tout, harassés par de vaines escarmouches, usés par la maladie, harcelés par les Turcs et les Bulgares. En mer, les Allemands se font plus menaçants. Carla échappe de peu au naufrage d'un bateau torpillé par unsous-marin. Des centaines de poilus meurent noyés avant même d'avoir pu combattre. A Monastir, sur le mont Athos puis en Macédoine,nous retrouvons et perdons tour à tour Vigouroux, le zouave de Limoux, Duguet, l'artilleur niçois, Rosario et Ben Soussan, les Nord-Africains... Bien d'autres encore, dont les destinées entrecroisées nous emmènent sur tous les chemins de la guerre, avec une puissance àcouper le souffle, par un historien qui se révèle un romancier de première force.